Henri s'en est allé... au revoir l'ami

Samedi 24 janvier 2008

Henri Dupuis dit « mémé »  n’est plus.

Guitariste chanteur orchestrateur des Londons , puis des Freemen et autre grand orchestre ,

Il avait commencé la musique dans le quartier des chartreux à Marseille dans des groupes de patronage , les golden boys , les shams et puis les grands bals avec l’orchestre de Jean Rinaudo et les Londons.

Il avait appris la musique tout seul dans les livres et avait un don à écouter et à reproduire ce qu’il entendait .Il écrivait les partitions et les orchestrations pour tous les instruments .Il chantait surtout en anglais.

Sans jamais abandonner la musique, il a fait sa carrière dans la police. Il était père et grand père, et il avait beaucoup souffert ces derniers mois du décès d’un de ses petit fils .

Surnommé amicalement « mémé la vieille » par les Londons et beaucoup de ses amis quand il râlait que la musique n’était pas bonne , il nous manquera pour toujours .

Claude Philibert

Comments

[Paul-Albert]

Un an déja...et pas un jour depuis sans que tu ne soit dans mes pensées.
Nous avions tellement de choses à nous dire...

[Monique]

Quel hommage émouvant d'une fille à son papa. J'en ai la chair de poule et les larmes aux yeux. Ton papa était un type bien, un type formidable.
Qu'il repose en paix auprès de Maxou (son plus grand chagrin).
Qu'ils reposent en paix tous les deux.

[LILI]

Voila maintenant 8mois se sont écoulés depuis ton départ...et tu nous a laissé un grand vide à tous.
Voire ces témoignages ventant tes talants me rappelle a quel point tu étais beau mon papa; perfectionniste et autodidacte je suis fière d'avoir eu un papa comme toi, mais pas seulement pour ses qualités,tu étais surement l'un des êtres les plus compréhensifs et drôles que j'ai pu connaitre,un amour de papa mais aussi de grand père...
A la mort de maxou tu étais la pour pascale comme pour moi.Je me rappelle son enterrement tu me serais dans tes bras et je sentais ton chagrin encore plus grand que le mien...(mon pere,cet homme si fort pour moi et que j'avais toujours cru invinscible était tout a coup rongé par son chagrin),tous les jours tu te rendais sur sa tombe pour qu'il sache que tu pensais a lui et que tu ne l'oubliais pas.
Et un jour le verdict tombe:tu es malade, c'est deja trop tard quand tu l'apprend mais une fois de plus tu reste fort pour ta famille et minimise la chose pour ne pas nous inquiéter... 4mois plus tard ta santé s'est énnormément dégradé et toutes les prières faites pour toi sont restéés vaines...

J'espère que tu as retrouvés tous ceux que tu aimais la ou tu es,et voudrais que tu saches que je t'aimerais toute ma vie regrettant mes erreurs de fille,mais surtout l'amour de mon père!

[SIMONNET]

Bonsoir, je viens d'apprendre il y a quelques minutes en rappelant aussitôt Brigitte, qui m'avait laissé un message m'apprenant la triste nouvelle sur la disparition d'Henri. Nous nous sommes connus Henri et moi, il y a trois, peut être quatre ans, alors que je faisais partie d'un C.E et mon désir de responsable section musique, était d'animer la fête de l'usine, en accueillant Henri et son groupe du moment, et de leur offrir une salle de répétition, pendant huit mois, les accompagnants lors des répétitions, sur le site.
J'ai pu apprécier son professionalisme, son sens de l'exactitude musicale, sa rigueur, parfois bousculante, quand il sentait des dérives au morceau choisi; guitariste autodidacte comme lui, son cadet de 4 ans, chaque fois que l'on se voyait, par la suite chez lui, il m'apprenait quelque chose, autour de larges commentaires, et de ressentis, me faisant découvrir aussi toutes les richesses musicales qu'il stockait dans son ordinateur. Par la suite, on a pu affiner une relation amicale, par des petits services entre musiciens, entretien de matériel par exemple, je me souviens qu'il avait retrouvé et racheté sa guitare suédoise, qu'il avait plus jeune, à ses débuts, et il en était vraiment heureux...Il lui arrivait aussi de m'appeler pour prendre des nouvelles, quand le temps passait, parce que toujours hélas en activité......Au fil du temps, je me suis aperçu, que l'on se ressemblait, bougon parfois, direct, avec d'énormes qualités humaines, et une sensibilité à fleur de peau..
Sans se connaître, nos vies ou plutôt une tranche de vie nous est commune, nous avons vécu le même bonheur.....Et puis un jour arriva ce drame, alors que personne s'y attendait, incompréhensible, qui dépasse l'entendement, la médecine serait impuissante face à la perte de son petit fils ? et tout bascule, il s'affligera toutes les erreurs du monde, toutes les peines, comme un pénitent, dans un sentiment du Devoir.
Voilà maintenant, c'est toi qui est parti, j'ose dire "tu vas ma manquer.." même si nous nous connaissions à peine, parfois il y a de brèves rencontres qui vous laissent à jamais indifférent, tant par la qualité de celles-ci, de sensibilité humaine et artistique; pour tout ce que tu m'as apporté, je te remercie et j'espère que là ou tu te trouve, tu puisse djamer avec les plus grands qui te sont chers, avant de se revoir un jour.........
Salut Henri