Un dimanche à Palama

C'est sur l'invitation de Françoise et Jean-Louis que les groupies se sont à nouveau réunies autour d'une table. Un bon repas faisait parti des agapes, des pieds-paquets à la marseillaise... un régal je vous dis... je m'en lèche encore les babines.

C'est joyeusement et avec entrain que nous nous sommes rendus chez Françoise et Jean-Louis sur les hauteurs de Château-Gombert à Marseille. De leur terrasse une vue magnifique s'offre à nous... une partie de Marseille est à nos pieds, la bonne mère veille sur nous et au loin la mer qu'on ne se lasse pas d'admirer. Un paysage splendide au cœur de la ville.

Un apéro fut servi avec des tas de petits amuses-gueules et ensuite nous passons aux affaires sérieuses.  Les pieds-paquets fumants sont apportés sur la table par la maitresse de maison accompagnés de leurs petites pommes de terre qui pour la circonstance ont quitté leur robe des champs.

Le repas est animé comme d'habitude, chacun y va de sa petite histoire. Nous sommes tellement heureux d'être ensemble comme lors de notre enfance et adolescence. C'est beau l'amitié, c'est beau la vie.

Après avoir été bien repu et rassasié, nous digérons en improvisant un karaoké maison.

Chacun y va de sa petite chansonnette dans une ambiance qui devient de plus en plus électrique, notre jeunesse refait surface, les années 60 et leurs vedettes du moment font un triomphe chez les groupies.
Françoise nous chante et nous enchante avec ses tubes d'hier et d'aujourd'hui. Son duo avec Jean-Louis fut excellent comme celui de Paule avec Christian.
Paule et Françoise nous ont interprété Manhattan-Kaboul avec un grand succès dans notre petite assemblée. Même moi j'ai chantonné... toujours aussi faux... mais sur la photo on l'entend pas... n'est ce pas ?

Camille a susurré un peu de Brassens et repris en cœur par tous les convives.

Puis tout le monde a repris un petit couplet en solo ou en duo tous les invités ont chanté un petit air... pas d'opéra, ni de folklore mais des variétés de tout temps. Ce fut une réussite totale, on tenait tous la vedette... des artistes que nous sommes.

Mais nous avons été drivés par des mains de maitre... à savoir Jean-Louis et l'ami Gilbert alias Gil Belleville.

Il est déjà l'heure de séparer, la journée a passé à un train d'enfer, chacun va regagner ses pénates avec un moral gonflé à bloc... bon on remet ça à la fin avril... mais au restau cette fois...

A bientôt les groupies...